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Association éco-citoyenne Avec Vous À Bois-le-Roi
23 mars 2020

CONFINEMENT : violences conjugales et familiales n°1

 

 

logo liste écolo citoyenneViolences conjugales

                              photo Ouest-France

 

Coronavirus : violence conjugales : le risque de « l'enfer » du confinement 

« Être confiné, c'est déjà compliqué pour des gens qui s'entendent bien. Alors, pour les victimes de violences conjugales, elles vont vivre un véritable calvaire », se lamente la présidente de l'Union nationale des familles de féminicides.

    Le confinement mis en place par les autorités pour tenter d'enrayer la propagation du coronavirus pourrait engendrer une augmentation des cas de violences conjugales, voire dze féminicides.

 Terreau propice aux violences  générant en  véritable calvaire  pour les victimes : le confinement mis en place par les autorités pour tenter d'enrayer la propagation du coronavirus pourrait engendrer une augmentation des cas de violences conjugales, voire des féminicides, s'alarment vendredi plusieurs associations.

  Entre l'angoisse d'une dangereuse promiscuité, la peur de se signaler et les doutes sur la capacité des forces de l'ordre à intervenir rapidement, l'inquiétude plane sur les victimes, dans un pays en pleine crise sanitaire. Être confiné, c'est déjà compliqué pour des gens qui s'entendent bien. Alors pour les victimes de violences conjugales, elles vont vivre un véritable calvaire , se lamente la présidente de l'UNFF (Union nationale des familles de féminicides).

 Malheureusement, je pense qu'on doit s'attendre à une recrudescence des violences conjugales et féminicides dans les prochaines semaines. On est désemparé , poursuit Sandrine Bouchait.

 

Un plan de continuité pour le 3919

  Quand elle a pris connaissance des mesures de confinement, Morgane Seliman, ancienne victime de violences conjugales, a tout de suite imaginé « l'enfer » de cette « prison ».

 J'ai eu une pensée pour les victimes, hommes et femmes, enfermés avec leurs bourreaux. Ça doit être horrible , dit-elle. « Je me dis aussi heureusement que je suis partie. Sinon, je serais morte vingt fois ».

 Les forces de l'ordre sont mobilisées mais j'espère qu'elles seront toujours disponibles. Ça risque d'être plus compliqué. Déjà que, de base, ce n'est pas toujours ça... , souffle-t-elle.

Le ministère de la justice rappelle que le traitement des violences intra familiales, dans ce contexte particulier de confinement, reste plus que jamais une priorité. https://t.co/J6LkvxaHxH

-- François Molins (@francois_molins) March 20, 2020

  Pour protéger les victimes de violences conjugales, Marlène Schiappa a indiqué ce vendredi que les numéros d'écoute, les plateformes gouvernementales, l'accompagnement dans des hébergements d'urgence et les procès au pénal contre les agresseurs seraient maintenus.

 

  Par exemple, un plan de continuité est mis en place pour le 3919, numéro national pour les femmes victimes de toute forme de violences (sexuelles, conjugales, psychologiques, etc.), a expliqué jeudi la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, rappelant elle aussi que le confinement est un « terreau propice aux violences ».

  Pour l'heure, ce numéro  est temporairement suspendu, le temps que l'on mette en place, le plus vite possible, le télétravail pour les écoutantes , explique la présidente de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui gère la plateforme.   Le 3919 devrait normalement fonctionner lundi et si possible, un peu avant .

 

  « Très angoissant »

 On est inquiet. On sait très bien qu'elles vont être en situation d'extrême danger en confinement , explique Françoise Brié.« Dans ces cas là, il faut appeler des services de police et de gendarmerie ».

  De son côté,  la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr , qui permet aux victimes de violences de dialoguer avec les forces de l'ordre de manière anonyme, reste  active 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 , a souligné jeudi Marlène Schiappa.

 On sent bien qu'on est dans l'inconnu. Le confinement va durer 15 jours, si ce n'est plus. C'est très angoissant , juge Liliane Daligand, présidente de Viffil SOS Femmes, association basée à Lyon et qui trouve des solutions d'hébergement à des femmes victimes de violences.

 Il faut prendre en charge les femmes en trauma qui ont besoin de déverser ce qui est trop lourd à porter. Malgré les consignes de confinement, s'il y a danger imminent, il faut partir et ne pas risquer sa vie , insiste cette médecin-psychiatre.

 

  Le confinement, « période de grand stress » 

  Le confinement,  période de grand stress  où l'on se retrouve cloîtré chez soi avec des possibilités de sortie réduites, peut également réveiller des souvenirs traumatiques chez les anciennes victimes de violences, estime Caroline De Haas, membre du collectif #NousToutes.

 J'ai reçu plusieurs témoignages de femmes qui me disent « Je suis terrorisée quand je suis enfermée. J'ai besoin de sortir , indique-t-elle, en s'inquiétant d'une éventuelle augmentation  « des cas de viols conjugaux ».

  Par ailleurs,  les accueils de nouvelles femmes dans des centres d'hébergement d'urgence et  le traitement des contentieux essentiels, et notamment les affaires de violences conjugales sont maintenus, a affirmé lundi Marlène Schiappa.

  Cela concerne par exemple les  ordonnances de protection , les  présentations devant le juge d'instruction et le juge de la liberté et de la détention  et les  procédures d'urgence devant le juge civil [...] pour l'éviction du conjoint violent .

 

 En cas de besoin : Appeler le 3919

et/ou

 Contacter le bâtonnier de l'ordre des avocats de la ville la plus proche (Melun ou Fontainebleau).

 

Reportage en Seine-et-Marne  :

  •  https://actu.fr/ile-de-france/coulommiers_77131/seine-marne-violences-faites-femmes-confinees-pas-isolees_32739695.html

 

Violence intra familiale

Période de confinement des enfants et des familles

 

 
Le 119-Allô enfance en danger assure une continuité de service 24h sur 24, 7j sur 7.
 
En cette période de confinement qui instaure un huis-clos au sein des familles, il convient plus que jamais d’agir face aux violences intrafamiliales dans certains foyers. 
 
Les professionnels du 119 continuent donc à assurer leur mission d’écoute, de conseils et de transmission des informations préoccupantes (IP) aux départements dont la mission est de recueillir à tout moment les IP et d’y apporter les suites jugées utiles. 
 
Aussi, que vous soyez un enfant victime, un parent en difficulté qui sent qu’il est « à bout », un voisin qui entend des cris et qui suspecte des faits de maltraitances ... Appelez le 119 ! 
 Pour tout cas de danger grave et immédiat, avec nécessité d’une intervention sur place, il convient de contacter les services de première urgence : les services de police ou de gendarmerie (17 ou 112), les pompiers (18 ou 112) ou le Samu (15). 

 

 

 

 

 

 

 

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