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Association éco-citoyenne Avec Vous À Bois-le-Roi
6 mars 2023

BOBARDS => CONCLUSION

image réforme retraite 2

CONCLUSION : rendons plus juste et plus solidaire notre actuel des système de retraites !

 

      Le but de la réforme des retraites 2022 est de baisser les dépenses de retraite pour, à terme, radicalement dégrader ce pilier de la protection sociale qu’est le système de retraite par répartition. Ce démantèlement du système de retraite vise au développement des fonds de pension. Avec le recul de l’âge légal de départ à la retraite et avec un allongement de la durée de cotisations vieillesse pour une retraite à taux plein, les actifs qui sont en emploi devront travailler plus longtemps. Les autres, en attendant la retraite, verront s’allonger leur période de précarité.

 

Pourtant, la situation financière du système de retraite ne justifie pas cette réforme ; les déficits, minimes et conjoncturels à moyen et long-terme, du système pourraient être comblés par les fonds de réserve des retraites par répartition ou par l’augmentation des cotisations (à laquelle s’opposent Emmanuel Macron et le MEDEF), par l’amélioration de l’emploi et des salaires ou par la suppression des exonérations de cotisations.

 

L’enjeu de la réforme n’est pas l’équilibre financier du système ; il s’agit d’un choix de société sur la part de la richesse nationale consacrée au retraité·es. Emmanuel Macron a tranché, sans débat démocratique, que cette part devait être contenue à 14% du PIB, voire moins, alors que la population de retraité·es continue de croître. Leur paupérisation, qui est déjà en cours sous l’effet des différentes  réformes passées, n’est pas acceptable. D’ailleurs les Français ne s’y sont pas trompés puisque 70 % s’opposent au report de l’âge légal de la retraite… et plus de la moitié sont prêts à accepter une hausse des cotisations.

 

Cette réforme sera particulièrement injuste pour les précaires, notamment les femmes. Les durées d’espérance de vie sont beaucoup plus faibles  pour les pauvres, les non diplômés et les non- cadres. Cette durée baisse déjà : 40,5 ans pour la génération 1955,  38 ans attendus pour la génération 2000. De plus, on ne vit pas  plus longtemps à la retraite ; l’espérance de vie à la retraite a même reculé d’un an entre les générations 1950 et 1953. Les seniors auront aussi des difficultés à travailler plus longtemps car les entreprises s’en débarrassent. Enfin, la mise en concurrence des seniors avec d’autres actifs dégradera l’accès à un emploi pour d’autres catégories (jeunes, femmes, personnes au chômage) ainsi que les conditions générales de travail des actifs. Tout ceci pour le plus grand bénéfice du patronat.

 

Refuser le projet de réforme ne signifie pas que l’on doive conserver en l’état l’actuel système car des reculs sont en cours (baisse du niveau de vie relatif des retraites, augmentation du taux de pauvreté…) et les inégalités de salaires femmes/hommes sont amplifiées par ce système. Mais des solutions existent.

 

Des mesures de progrès social sont à mettre en place. Il faut augmenter les salaires mis à mal par l’inflation, instaurer l’égalité du salaire femmes/hommes et revaloriser les salaires des premier·es de corvée. On fera ainsi d’une pierre, deux coups : un meilleur partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits et une augmentation du volume des cotisations.

 

Une participation accrue des femmes à l’emploi dégagerait des ressources importantes pour le système de retraite puisque la France ne se classe dans l’OCDE qu’au 20e rang sur 38 pays pour le taux d’emploi des femmes.

 

Il faut activer le levier de la hausse des cotisations vieillesses, bloqué depuis 2017 et en faire assumer une part majeure aux employeurs. Une autre piste consiste à élargir l’assiette des cotisations aux profits distribués.

 

Le calcul des retraites devra être remis à plat, afin de mieux prendre en compte la diversité des parcours professionnels (carrière longues, pénibilité, période à temps partiel, au chômage ou en inactivité, intégration des années d’études). Les pensions devront aussi être indexées sur la valeur la plus forte entre l’inflation et le salaire moyen.

 

Travailler moins longtemps et mieux, pour travailler  tous et toutes pourrait également s’inscrire dans une démarche collective de sobriété nécessaire face au changement climatique.

 

C’est pourquoi nous devons combattre avec détermination la casse de notre système de retraite voulue par Emmanuel Macron et son gouvernement.

 

MANIFESTATIONS UNITAIRES :

  • Mardi 7 mars 2023 à 9h30 place St-Jean à MELUN
  • Mardi 7 mars 2023 à 14h00 place Le Corbusier métro Sèvres-Babylone à PARIS

(Bus RDV 12h Parking Conforama Melun – Réservations : www.ulcgtmelun.fr)

  • Mercredi 8 mars 2023 à 14h00 place de la République à PARIS

 

 

RETROUVEZ, SUR LE SITE D'ATTAC, TOUTE LA SÉRIE DES BOBARDS :

  • https://france.attac.org/nos-publications/petits-guides/article/petit-guide-contre-les-bobards-de-la-reforme-des-retraites

 

Ce projet gouvernemental n'a rien d'une nécessité économique, c'est le choix de l'injustice et de la régression sociale. Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses. D’autres solutions sont possibles !

Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition ».

PÉTITION À SIGNER VIA LE LIEN :

 

 

 

 

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