Projet de Gymnase - Suite

Notre dernière communication concernant le flou entourant le projet de gymnase a suscité une réaction des élus de la majorité, dont la légendaire finesse d’analyse les a amenés à qualifier de « manque de courage » notre refus de participer au vote. Voici en réponse quelques précisions utiles, précises et factuelles.

Sur les 70 délibérations mises au vote depuis le début de l'année*, à 5 reprises seulement (dont 2 concernent le seul projet de gymnase ) notre groupe d'élus au Conseil municipal a refusé de participer au scrutin. 

Cette pratique du refus de vote n'est donc pas systématique mais comporte en revanche une signification politique constante : elle est usitée chaque fois que la Municipalité sollicite un choix sans fournir les éléments d’appréciation permettant, en conscience, de se prononcer. En l'occurrence ces refus étaient légitimés par : présentation de chiffres erronés, propositions floues et mal préparées, absence de réponses à nos interrogations.

Une délibération politique doit en effet résulter d'un choix conscient opéré à la lumière de documents rigoureux et suffisants pour politiquement et publiquement acter un accord ou un désaccord.

Force est de constater que cette vision n’est hélas pas partagée par la majorité municipale qui ferait mieux d'approfondir ces dossiers plutôt que de chercher de mauvaises querelles à notre groupe d'élus.

Les habitants qui suivent les séances du Conseil savent parfaitement que la majorité municipale s'y illustre en effet par une absence chronique de rigueur administrative et une légèreté avérée en matière budgétaire et financière. 

À cet égard, la délibération relative au projet de gymnase est emblématique : une première fois mise au vote en juin, elle a du être revotée en septembre en raison d’une erreur sur les montants ! S'agissant d'un enjeu final à 10 M€, par deux fois notre groupe a dès lors demandé la communication d'éléments supplémentaires concernant :

• le projet sportif (par exemple un mur d’escalade était-il prévu ?) ;
  
• le plan de financement (fournir le montage du financement et son étalement dans le temps).

Par deux fois, sans disposer ni des documents adéquats ni de réponses suffisantes à leurs légitimes interrogations, nos élus ont dû déplorer l'impossibilité qui leur était faite de se prononcer en responsabilité sur des sujets d'envergure. 

Par un refus de participer au scrutin il en conteste ainsi le bien fondé.